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Quelques per - sonnes avaient supposé que le délui des cours du Nord dans la reconnaissance de l'empire français avaient intimidé les achrteurs et avaient déterminé la réaction des cours; mais ce qui prouve que ce motif était tout-A-falt étranger 4 la baisse , c'est que lo. A peine Vordre eut-il été rétablit qu'une guerre civile éclata entre les catholiques et les protestants. D'abord, celle de peinture française du XVIIIe siècle constituée par Louis Grandchamp des Raux et vendue le 26 mars par Sotheby's, en association avec Artcurial lire page 10.
Toial Difiértnce en faveur de 1852. Si l'un des signataires, dont aucun ne s'est occupé d'ex- ploitation de chemin de fer, eût pris la peine de consulter un homme spécial ou seulement un ancien actionnaire de la Compagnie de Boulogne, il eût appris qu'une différence de 65 kilomètres, même de 100 et au-delà, ne signifie absolument rien pour le public , ni comme temps, ni comme argent. On a détaché un coupon d'Intérêt de 16 fr. Au Centre Pompidou, le parcours de Télémaque, de l'expressionniste à la Figuration narrative, jusqu'au 18 mai ; une histoire de la photogra- phie moderne et contemporaine, dans le nouvel espace photo, jusqu'au 1er juin; Le Corbusier, architecte, urba- niste, peintre et sculpteur, du 29 avril au 3 août. Macugnaga et â Pcstareua, ar le col de Turlo. Enfin,du 26 au 29 mars, notre amateur se meublera au PAD Paris Art Design auprès des plus célèbres galeries pour le design contemporain ou les créations du XXe siècle, avant de choisir les tableaux de jeunes artistes émergents au Art Paris Art Fair sous la verrière du Grand Palais. Ce marché est important. Pour ceux qui ne connaissent pas cet univers fascinant, le Salon du Dessin constitue la plus vivante des initiations. Cette sélection d'un cinquième des feuillets de la collection allemande réunit des grands noms, de Raphael à Pontormo, de Michel-Ange au Correge, de Titien au Primatice. Iedere compositie is raak.
Les cures de petit-lait. Potlood, aquarel en gouache op papier, 29,7 x 42 cm.
Revue de presse du Salon du dessin 2015 - Ses véritables sujets sont le mouvement, l'espace, la rapidité et la vivacité.
Harper TRANSFERRED TO U OF W UBRARY k i. Avis ET CONSEILS AUX V0TAGEDR8. Plan de voyages , modèles dMtinéraires. D, Moyens de transport. Monnaies, poids et mesures. Phénomènes et observations physiques, météoiologit ues et atmosphériques dans les Alpes. La Vie des Alpes. Les cures de petit-lait. Précis de la Constitution fédé- rale du J2 septembre 1848. Tableau de la population. Sociétés fédérales Errata et addenda ROUTES. Excursion de Divonne a la Faucuie, %o. De Chambèry a Annecy, par Albertville 52 XVII LIV CXI Il TABLE MÉTHODIQUE. D'Annecy à Bonneville, par la Roche T :,s 8. Aux Bains de Saint-Gervais. D'Yvcrdun a Berne, par Payerne et. D'Yverdun a FrihourK lOl IM. De Lausanne a Berne. Par Payerne et Morat 108 '20. H3- — Renseignements généraux, ll. De Fribourfi à Netich. De Fribuur;j à Vevey, par Bulle. De Bulle a Thun, par la Chcsalette et le Gantensch, la Vilsainte et la Berra. De Genève a Martigny, 125. Par Lausanne , Vevey et Bex, 125. De Genève à Martigny. Par le lac 149 9ti. De Paris a Evian 149 27. De Genève à Monthey, par les Allinges, Tbonon, le col d'Abondance et les cols de Chetiery et deChampéry 149 28. De Chanipéry à Sixt, par les cols de Coux et de Golèze 154 ÀO. De Cliaiiipéry a l'hutt l île l i B. De Martigny a Chamoni. Du Hrévont a l;t Flé-jére, 7,s. Ascension du MoQt-BIano, 182 ; A, par Chamonix, 182; B. De Genève à Sixt. De Bonneviile à Thonon 195 87. De Cluses et de Sallanches à Sixt, par les lacs de Flaine et de Gers ifls 38. De Sixt a Champëry 197; A. De Sut a Passy. De Stxt à Servoz et a Chanionix. De Sixt à Chamonix. De Chamonix à Martigny, 203 ; A. Finhaut et Salvant 205 44. De Chamonix a Martigny, par le col de Vo23, le col du Bonhomme, le col des Fours, le col de la Seigne. Le tihamonix a Cormayeur, par les cols de Miage et de Trélatète 2IÏ. De Chamonix à Cormayeur, par les cols du Géant et du Triolet. Par le col du Géant , 2tti. Far le col du Triolet gtg 47. De Cormayeur au Grand Saint-Bernard, 'jj;. De Cormayeur a Aoste 50. De Martigny a Aoste , par le Grand Saint-Bernard. Par la vallée d'Entremont. Par le val Ferret. De Sion a Gsteijj et a Saanen, par le Sanetsch 54. De Saanen à Sion. Pc Sion et de Sierre a An der Lcnk par le Rawil. De Sierre et de Susten à Thun et à Interlachen, par les Bains de Louèche. De Tourtemagae 4 Kaadersleg. De Martigny à Aoste, par la vallée de Pagne. Parle col de la Fenêtre et le Val Pellina, 264 ; B. De Bourg Saint-Pierre a l'hôtel du Pont de Monvoisin, par le col de la Maisog- Blanche et le col des Pauvres 268 ftO. De Chermontane a Prarayen, par le glacier d'Qtenima. Par le col de Créte-Seche, 271 ; B. De Chermontane à Evolena et a Hérémencc, 272 ; A. D'Aosleà Ivrée, par ChAtillon, Verrex et Pont-Saint iMartin 273 6k. De Prarayen à Evolena, par le col des Bouquetins 278 67. D'Evok-na a SaiiU-Luc, par les cols de Torrent et de Broonna 28ti 72. De Sif-rre a Zinal, 'iB8. De Zinal a Zermatt, A Par le coi Durand, 29i ; U. Des chalets d-' Zinal a Todrternagne, par Saint-Luc et l'illsee tf! De Saint-Luc à Tourtemagne, par le Pas-du-Bcpuf 294 77. De Tourtemagne à Zmciden et à Saint-Nicolas , par le col de Jung 2a4 78. De Znieiden a Hand. De Ztii' i len a Zmal, par le col des Diablons ou de Tracuit 296 80. De Saint-Luc a Zmeiden et à Saint-Nicolas, 297. Par le col de Zmei- den. Le Wrisstiorn 309 83. De Zermatt à Evolena, par le col d'Hérens 3i4 85. De Zermitt a Verrex, par le Schwarzthor et le Val d'Ayas 87. D-i Zermatt à Pont-Saint-Martîn. Par le col de Lys on Silber- pass. De Zermatt à Saas, par le col de l'Alphùbel 327 91. Le Tour du Mont-Rose, 328. Macugnaga et â Pcstareua, ar le col de Turlo. Par le Val Boananco 344 9tS. De Saas a Macugiiaga, par le Monte-Moro. De Ponte Grande a Orta, par le Val Mastallone et le Val Stroiia 35t 101. De Dneg a iMilan, par le Simpion, 35'2. De Pallanza à Arona , par Orta 363 103. D'Arona a Turin et a MiJan 36. De Brieg siu g. Taliée du Hhône, 36'J. Par le glacier et le lac d'Aletsch, 369. De Viesch a Anderniattcn. D'Obergestden ou de Munster à Airolo, par le Nafenen 382 HO. D'Andermatten à Cevio et a Airolo, 383. De Paris à Berne. Par Râle 3t S f t2. Du Locie aux Verrières, par le C'-rnil.... De Pontarlier à Yverdun. Dg Locle à Neuchâ'el cî à Yverdun. De la Chaux-de-Fonds aBienne. De Belfort à Délémont. De Porrentruy a Li Cliaux-de-Fonds 406 110. De Porrentruy à Bienne. Heoohfttel et ses environs, 408. De Neuchàtel à Saint-Iroier 4ii 123. Solenre et ses environs, 412. Berne et ses environs, 418, — Renseignements généraux, 418. De Berne a Zurich 428 127. De Berne a Lucerne. De Berne à Thun. Par le chemin de fer. Par la rive gauche de l'Aare. Le Stockhorn et le Niesen 436 131. De Thun a Burgdorf 438 132. De Thun a Lucerne 439 133. De Berne et de Thun aux hains de Gurnigel et de Blumenstein. De Thun a Bulle, par le Simmenthal. De Thun à Zweisimiuen , p. De Boltigen a Builc, par la Clus 447 136. De Lenk a Gsteig, par Lauenen 44» 138. De Saanen a Bex et a Aigle, par le Pillon et le col de la Croix 450 139. De ChA'eiU d'Oex a Aigle, a Bex et a VilleDe: ve, 452. De Monthovon à Vevey et a Montreux, par le col delà Dent de Jaman. De Thun a Lnterscen et a luterlachea, t5S. Par la rive gauche du lac, 456. Par la rive droite du lac, 457. De Muhlenen ou d'. De Fru igeu a Sierre. De Fruligen a Adelboden, 4uo. D'AdclJoden aux baips de Louëche, parle Thierh«rnli. De kindorsieg a Lauterbrunnen, par le Buiidergrat et la Sefinen Furke. Interlachen et l'Oberland BernoU 4el, par le col de Trifl, 514. De Meiringen a Sarnen, par le Melchtbal 518 IJf. De Meiringen a Engelberg, par le Joch 520 ICO. De Mpiringen a Wasen, par leSusten, 5'ia. Du Grimsel aux glaciers de l'Aare, r. Le placier inférieur, 523. Ascensions: — Du petit Sidelborn, 525. De Lucerne au Pilate. De Stanz et de Sarnen à Engelberg, 559. D'Engelberg a Altorf, a Amstaeg et a Wasen, par les Surenen et par le col de Grassen 562 t7S« D'Altorf a Stanz, par l'isenthal et la Scbonegg 563 t74. De Lucerne a Milao, par le Saint-Gothard, S76. De Lugaoo à Menaggio, 608. Par le lac, 608. Tie HAIc a SoleiiPé' fi'i4 J Par Ip chemin de fer. De Bile a Zurich, 6'i6, — Par le Chemin de fer. D'Appepzell et da Weissbad dans le Rheintbal 692 208. De Wildhaus an Weisshad, par la Krayalp 6P3 ao9. D'Appemell à Rorschach, par Gais et Trogen, 693. Par Teufen, 6li 4 — B. Par Rebtohel et WaJzenhausen. Par Trogen 697 211. Par la rive méri - dionale da lac. Par le chemin de fer 702 212. De Zcnch aa Rigi, par Zug et Art. Par le chemin de fer, 713. De Zurich à Einsiedeln, par Schindellegi 713 214. De Kapperscbwyl à Scbwyz, par Einsiedeln» 7i6. Par le Hacken, 717. Par Rotbentharm 717 aiS. De Rapperscbwyl à Wintcrthur 7i8 216. De Wesen a Herisau et a Appenzell, 719. De Zug à Einsiedeln et à Schwyz, par Egeri et Morgarten , 721. Par la roule de voilures, 72i. Par le chemin de piétons, 722. De Zorich à Glaris, 722. Par lo chemin de fer. Par Lachen 723 219. De Lachen à Glans et à Einsiedeln, par le Waeggithal, 726. De Glaris à Murg sur le lac de Wallenstadt , par la Mùrtschenalp 728 221. De Glaris à Lintbthal et aux bains de stacbelberg 728 :a2. Des bains de Stachelberg à Amstag, par les Clarides 731 223. Des bains de Stacbelberg à Dissentis ou a Irons, par le Sandgrat et par la Porta à Spescha, 732. De Schwanden à Uanz. Par le col de Panix, — B. Par le col de Segnea. Par le col de Sardona 742 220. De Sargans a Mail et a Elm, 74-2. De Ragatz A Reicbenau par les bains de Pfa-ffers et le Kunkela, et de Trins a Ragatz par la Tnnser Furka et le Calfeuserthal 744 228. De Coiro à Bregenz, 750. Par Rheineck, 750 — B. De Coire à Andermalt par Uanz et Dissentis, 752. Par le chemin d'hiver 230. De Reicbenau à Splûgen par le Savienthal et le Lnechlihorg 762 231. D'Ilanz à Olivone et à Hmterrhein, 762. Par Peiden, Vais et le col de Scaradra, 762. Par le Diesrut et la Greina, 765. De Irons à Olivone, par la Greina 765 X TABLE MÉTHODIQUE. De Dissentis à Bellinzona, par ie Lokmanier 7ég 334. De Dissentis à Airolo, par la vallée de Medeis et le «ol d'Uomo 769 135. D'Amstttg à Dissentis par le Maderaoerthal et le glacier de Brunni, 770. De Coire a Milan, par le Splûgen, Chiavenna et Gùme. De Côme a Lecco 2M 239. De Chiavenna a Saint-Moritz par la Maloggia 790 240. Par le col de San Jorio Jœriberg , 793. Par le col de Caroedo 794 241. De Coire à Bellinzona par le Bernardino, 794. «— Le Val Calanca 797 242. D'Andeer a Stalla et a Casaccia, 798. A Stalla par la Valetta, 798- — B. A Casaccia par la Furkel et le Septimer. De Coire à Klosters, par le Praettigau 801 244. De Klosters a Suss ou à Lavin par les cols de Vemela et de Vereina.... De Klosters a Thusis, par Davos 805 246. De Coire à Davos, par le SchanGggthal et la Strela 810 247. De Davos à sûss, par la Fluela 811 248. De Scanfs à Davos. De Coire à Saint Moritz, par le Julier 813 250. De Coire a Ponte, par l'Albula 818 251. Pontresina et ses environs, 8:;? De Saint-Moritz à Nauders. De Saint Moritz a liranu parle Benuua, 834. Par Cavaglia 838 254. De Zernelz a Santa Maria dans le Munsterthal et a Glurns ou à Mais par la Buffalora 839 255. De Nauders à Bormio, par le Stelvio 840 256. De Bormio a Colico par la Yalteline 257. De Pontresina a Chiesa par les cols Capùtschin et Scerseen 844 258. DeMorbegno dans le Val Bregaglia par le Val Masino, 844. A Bondo par le Passo di Bondo, 84â. A Vicosoprano par le Passo di Zocca, 845. Lausanne M5 il 1 47. La Jungfran, Tue d'interlticben. Glacier i nfericur de Orindelwald. La Jungfrau, vuudela Wengem- lo Chamonix le izlacisr des Bos- 419 sons ei le Moni-DMnc 1 0 55. Le Wellhom et le Wetlerhorn. Ix, Les Aiguilles verte cl du uru. A IV »67 66. Goldau avant l e roulement. Goldau après l e ooulement.... Le deliJe de la Duire et le Mont» 22S 21. Hospice du Grand Saînt'Bernard 23! Bellinzona et la vallée du Tessin. Chapelle d« Tell, H Bdrglen... Tracer son itinéraire, tel est le pre- mier dexoxr du voyageur. Avant de l'entrepren- dre, on doit, non-seulement s'y pn'-parer par de bonnes lectures, mais avoir bien déterminé l'emploi de son temps, de ma- nière à en tirer le plus grand profit pos- sible pour sou plaisir et pour son in- struction. Juoi homines , lot caiisoCf disait avec raison Cicérou. Certaines indications géné- ralfis peuvent toutefois 6tie néoeBsaires «ix touristes encore îneiqpériDeQtés qui désirent apprendre Tart» plus dilfieile qu'on ne le croit généralement, de bien voyager. Mentor autant qu'un autre, mais avec une gratitude émue qui bien sûrement n'y gâtait rien. A la vérité, nous ne î ortions, outre notre sac. Ainsi donc, philosophes, léformez votre doctrine dans ce qu'elle peut avoir de trop chagrin. » TOTAOES DE UUIT J0UB8. I Départ de Paris i « h. I Au MontasYcrs, à piea ou à molet. I Du Kigi À Lucerne, à pied on à mvh let on bateau depuis Kûssnacht. II De Paris i Bftlo, en chemin do for par le train express de nuit. De Zunch à Horgen, en bateau i vapoar. Do Thun à Berne, en chemin de fer. XXI Pour allonger de 2 jours les deux itiné- raires précédents, on fera entrer, dans le pnaitr, la tournée de l'OberiiiDd Bernois, — d'bilifiacben à Brieni par Lanter- braonen. TOTaaa de douze jouas. I De Flueien à Weggis , en bateau 4 fspenr. De Zurich 4 Scbaflhouse. Xzeuraioa aux liaiaa de Pfefffirs. OTAon 1» oonin jotmi. ~ De Baie à Ztfich, pnr lo eli«min do te 1. XXil AVIS JSr GONSfilLS ÂUX VOYAGEURS De Genèm à Chamonix, en voi- ture ij. ~ De Brieg 4 Sion, en voi- tare ' De Sion à. Martiguy, en chemin de fer. De vUly à cbanonix par le Bfé- Yerit, à pied 1 De cbamonix au Nant - Borant. Da Nant - Borant aax Motet», ptr les cols du Bonhomme et des Foare, à pi' d ou à mulet 1 Des Motets» 4 Cormayeur par le eol de l« Soigne et rAllée-BUoebe, i pied ou À mulet 1 De Cormayeur à Aoste , en voi- lare. Da Breuil :ni HilTelberg par le col de Saiot-TbciMluiCf à pied 1 Aieeaeioii do Gornergnl. XXIV AVIS £T COKSfilLS AUX VOYAGEURS. De Gormayear à ChâtiUon, par AoBte. » Du Locle à BaamçoD. C, — Passe -ports. Pour poîi v 'ir visiter en toute sécurité la Suisse et l'Italie, il faut encore être porteur d un passe-port h rétranpor în francs , visé par le ministLTe d6i aflaires étrangères de France, et par ks ambassadeurs de ces deux Etats. XXVIII AVIS ET CONSEILS AUX VOYAGEURS. De Saint'LoQis à Bftie 1 kilomttn. De Zurich :i Baden 33 kilométrée» De Badon à Aarau 78 — De Zurich à Winlerihur 36 — De Wlnterthnr à ScheflhoiiM 10 — De Wînterthur à Ronumilioni. De Wlnterthiir i Roradiack 79 kilomètne. De Korschach à Coird M « De Walliselleo à Weseil.. De Berne à Bleone 13 kilomètres. D6 Berne à Lncenie 133 — 154 kUomètree. CmilllS OB PBR os LA UONB O'iTAUB, PAR LA TALLiS 00 OflOtlB ST LB tmpLON. Les voitures destinées au transport des voyageurs suisses ne ressemblent pa-s, si ce n'est sur le chemin de l'Ouesl-suisse, h. On n'y entre ou l'on n'en sort que par les deux eitrémités. Oa peut donc se promener , le chapeau sur la tête, dans un! Il s'ea publie pituieors, qui se modifient chaque mois, seloa Ma f hangBinsnte de saniee SO owt. Les journées de retour se payent le même prix que les journées de marche, mais elles se calculen t à raison de douze lieues par jour. Snfin, on trouve en Suisse, dans presque tous les villages, des chars k quatre roues, tantôt k un banc de trois placeset de côté, tantôtà quatre on six places , à deux bancs Tun en face de l'autre, ou l'un derrière Tautre , tantôt couverts et suspendus, tantôt découverts et non suspendus, etc. B, On prohte souvent de voitures de retour dont les prix sont inférieurs à ceux qui viennent d'ôtre indiqués. Aujourd'hui encore, la plupart des cols des Alpes ne sont pra- ticables que pour les piétons ou les bétes de somme. Le prix ordinaire d'un mulet ou d'un cheval est de 6 à 12 francs par jour de marche, et de6à 10 francs par j. Enfin, les personnes qtii ne peuvent pas monter h. Ces dêox dernières conditions no sont pas toojonn acceptées. Du reste, nom ne saurions trop recommander aux personnes qui concluront un marché STOC tm VDlturin d'en faire écrire et signer les cooditioas, bien nettoment spéciiiees. Upes;ce sont les chai5«s à porteurs tr. U est très-bon d'em- porter, ontre son sac, provision d'entrain, de ipdeté de courage et de bonne hameor. H est tris-bon aussi de compter, pour Vamosement, sur soi et ses taasarades, plus que sur les curiosités des villes ou sur les merveilles des contrées. Ce bagage, réduit à 6 ou 8 kilog. LMinLard, ancien médecin en chef de l'hôpital génénd de Genève, et intituler; : lies rltmatê de montugnfê coniidérés ou junnt de ru mé- dical. Ou doit toujottXB écrire au propriétaire plusieurs semaines à l'avance. XXXV une foule de eiraonetuicet, Vàlptnstodi devient d'uoe néoeisité presque absolue lonqa'il s'agit de monter, et surtout de descendre, une monta- gne escarpée , et de tratener un gUder, des flaques de neige ou des ébou- lements de montagnes. Ce qui est le plus à craindre dans les courses de glaciers, ce sont les avalanches et les chutes de séracs et de pierres. Les évaluations approximatif que nous con- nues, en cravate bîancho. A ChamoniXy dansTOberlaud, au Higi, à Zermatt, presque partout enfin, le salaire desguides est fixé par un tarif. En effet, ainsi que tous les voy3f? Qu'un véritable danger se pressente, qu'une tempête éclate tout à coup dans un passage difficile, et l'on Apprécie alors à leur juste valeur bar sang-froid, leur zèle, leur intrépidité, la force de leur bras, la sûreté de leur coup d'oeil et de leur pied, l'utilité de leur expérience, la sagesse de letiis conseils. Outre les guides proprement dits, il y a dans les Alpes un certain nombre irindividns ijiii. Toute distance inférieure à à lieues est comptée pour û lieues entières. Loi fédérale dtt 26 août 1861. Le mtiitimim de la Kups pour chaque objet de messagerie, lors même que U. Be tons les pays de VEnrope, la Snisie était, avant ISSO, eehii qni avait Je plus grand nombre de monnaies différentes. Les eapèees sont: En nrgmt. La pièce de vingt centimes j La pfèce ds dix eentimcs; l rapp«B. La pièoa de cinq cenUoes. U pièce de deux centilDes; j La plico de an centime. Les espèces de cuivre consistent en cuivre avec un alliage d'éuia. La monnaie française or et argent est reçue partout en Suisse. La variété des poids et mesures était encore plus grande que celle des mon- naies. En vertu d'un arrêté de la Diète, l'unité des poids et mesures a été éta- lilte dans la Coafédérailon snîsse. Mesures de longueur ou à une diuieuMoo. La fixation de la longMor des bûches est laissée aux Cantons; loQtefois cette longoeor doYnt être exprimée en mesures établies par la loi. Le V« ijuârteron Le V,, de qnartefon émîne Le de quarteron Le Quarte- rons tboift- I « 1 1 Pieds en bel. AVIS KT CONSEILS AUX VOYAGEURS. J, — Vocabulaire allemand. » Sans doute cette peniée de Bacon est vraie dans une certaine mesure; sans doute aussi Cbarles-Quint avait rûson de dire : « Autant de langues sait un Ikomme , autant de fois il est homme; » mais cependant mieux vaut encore voyager dans un pays dont on Tie connaît pas la langue que dr ne pas voyager du tout. Potiime de Imm Monuincnl, Église. Konrelles études et expé- n'? Tnurihnr 4 toL in-iY IIM. Alpine TnvriKag CorehiB Magasine, Alpine Journal The , by members of the Alpine Club. Le premier volume a paru ; second fWS est en cours de publication Auhert La vaiiee d'Aoste. Histoire, »tte8 et monnmeala. Un beaa voL in 4«. Handbuch fûr Rei- sf nde, Sfldtate Auflage. The Alpine Guide, 3 vol. L'ou- irrage le plus comp! Viaggio in Savoia ossia descrixione degli sUti oltramonUni dl S. Bibliothèque universelle de Genève. Histoire de l'archilec- turc sacrée du iv au x« siècle, dans les anciens évéchés de Genève, Lausanne et Sion. Paria et Londres, V. Baceard elianolne honortin de Saint- Maurice et de Belhlcera. Histoire du Valais avant et sous l'ère chrétienne jusqu'A noB jours. Genève, Berthier Qnera, tS44. Stuttgart cl Zurich, 1837. Hecueii d'an- tiipiiCés soittet. Berne, Paris et Leipiig. Ëvian et ses environs, 1 yoh tn-13 de 183 pages avec tlgures et une carte du lao Léman. Rousseau et lettres inédites de Mme de Warens. In-12, 413 pages et carie. Pou- let -Malassis et de Broise. Nourrir Nouvelles descriptions des val- lées de glaee et des liantes montagnes qui forment les Alpes Rhetiennes et pcnnir. Bntwii et MarHni, Xtapport adresse à M. Villemain sur leur mission scien- tifique dans les Alpes Revue ieienti- ûque et indoslrielle, 18'l8. Par», Michel Lévy, 1863. MatériftQz ponr mnfr à l'étude dfi glaciers. Strasbourg, Silbcr- znaoD, lSrt2 et suiv. Auteurs qui ont iraite des banies régions des Alpes et des gladart. Illastration H, Journal universcî. Courses dans les Alpes. Paria Bdehai Lévy Shirheim G. Sammlung Irigonorae tnsch, oder barometrisch beatlnmiter aokaa dar Scbweiz, 2 vol. Barne, isso ~ Diataniao-TabeDeD und dia Stras- sen 1 , 2 et 3 daaia daa Cantona Bam. Uanuel du voyageur en Sidaw, parJ. Fûhrer zu den sehens- mmUgkeiten der Buudestadt und deren MW ha te r Umgebung , fQr FreuiUe und Einbeimiscbe. Der Mr nt- Rosa und Mal- tarborn Gebirg. Rcîse In die weniger bc- kaiinten Tli4eler auf der nordseite der panninilchan Alpen. Cet im- portant OQTraga parait par INridsona depuis 1 8. A Lausanne, chez Alex. Mî- chod; a Paris et à Genève, cbex Cher- bulies à Berne, chez Dalp. FUbrer der durcb den Kanton Appenxeil, mit ilinitrationan. Geaehidita, Statiatik ond Urltun- den sammlung tlbar WalÛa, Sittan. Vacation TooriaU and Motaa of XLvm BIfiUOGRAPHI£ Travol in 18G0. Fîora Helvelica C vol el 1 vol. La Suisse histori- que - siècle. Giomale délie At i, teor Petennana. Nozioni topo- grafîche dcl Muntu Rosa. Novare, iFTiS Graubûnden in 1818, 'ÀQ und 2i. Guide des étrangers dans la ville de Berne et ses environs. Die Schweix, Leipiig, 1847-48. Uandbook for Travellers in Switicerluiid and thc Alps «f Savoj and Piémont. Londori, Joli II Murray and son. BtgtUrhwiUr Reisen inden Oebirgstoek iwischcn r. Iarfis und Graubiinden, t8l9, 1820, 182J Zurich 0. Suninit-r Monlhs among the Alps , wilh Ihc usccut of Monte Rosa. Wanderungen in der gletacher- welt, 1843. Hogard {Henri et Uollfus Ausatk. Imprimerie Silbenuiini Strasbourg, cheat Snuon. ~ Recherches sur les glaciers et sur les foroistions erratiques des Alpes de la Suisse -, par Henry Hogard. Enrter Juhrgang, 1864 Berne, Dalp. Wanderungen in der Schwciz. Genève, 1818, et ennewi suivantes. Dictionnaire géographiu ue, statistique et liisSoriqQo do canton de Vaud. Bor- «iiiii iuif iluisiIsClMiyoas, I8st. Ltnaanne, IM6 et ifiT. MmgH u laa da Ganèva, Ou. Merian, Dber dla T iaorie der Gletacher Bàle, 1842. Mitiheitunfren der oatiirlofBaltandar 6a» HellschaiL iti Bern. Mitlheilungen der naturforschender Oa- sallaahaft in Zarich. Promenades dans les Alpes. Vallée d'Anzasca et de Maca- gnaca. Die Gleischar dar Vorwalt Bama. Histoire do la Confé- dération Suisse, traduite de 1 allemand et eontinoée jusqu'à nos jours par MM. Charles Monnard et Louis Vnllie- min. Paris et Genève, 1841 1842, 14 fo. Neue Alpins herausgegeben von Stein- mOUer; WintarOrar, im, ita?. Notice sur la carte de î'ÊtaUmajor suisse Bulletin de la Société de géographie da Oanève, I86I, tome ii. Interlaken et ses environs. OberUnd Bernois 1 , sous Iflt f»pporte historique, scientifique et topographi- que, journal d'un voyageur, publié par p. OêUrvald, Recueil des hauteurs. Guidtt - ItiiiMre an Mont-Blanc , à Chamonix et dans les vallées voisines. Genèn, Oruaa; Charaonii, Payol. Peaks, Passes and Glaciers, by members of the Alpine Glob. Pedestnanism io Switserlaud quarterly Reviiw. Lettres sur la Suisse, écrites de 1819 à 1821. Paris, ilM, f vol. Reiae auf den Jungfrau-Gietscber und Brsieigung aeinsa Oipfols, von Joli. Rn- dolfMeyerund HieroHjmus Meyer aua Aarau; im Aagaslmonai iSii untar- nomme u. Reise ûber die Grindelwald- Viescher- Gletscher. TfaéMfo deaglaolan do U Savoie. Berlin, Sprin- ger, 1863. Berlin, 1861- 1 voL in-t8. Sanct-Gallen und seine Umgebungen. BrsSer Band, dor Sehwoiiorischo Jura. Voyages en Suisse dans les ati- nees 1817 , 1818 et 1819. Jhêoéor , Dor TUmU. Stnith Alberi , Mount Blanc. Topographiseho Mitthai- lungen nn? BOTM und SaiHl-Oiili, 184%. Gcschicbteder phyaiscben Geo- graphie der schwois. LI ikv d tr Uitich und Weihnmanu. Bildar m der Alpea. Voyages en xigzag ou excur- eions d'un peasiomuit en vaeanees, en Suisse et sur le revers inéridioosl des Alpt-s 2 vol. Wanderungen dsrcb die Rhgtlachen Aipen. Tfchudi Frédéric de Les Alpes. Des- cTiplioQ pilioreâMiue de la nature el de U £nme nlpestrw, tmdoitde 1 allemand par k docteur Voupï. The Glaciers of the Aips : Dcing a Narrative of Excursions aiid âsccnts, an Account of the Origin and Phenomena of Glacierâ, and an Exposi- tion of the physiey Prineiplee to wUch Ihy am related. VaUëe, ingéoieur ordinaire des ponts et chanieéea. Dalmont et Dnnod» tai9. Les Pèlerinages de Suisse. Vorsichtsmaasaregeln tùr ReiModnlndle hocbtbcler und ClctschergeUift. C'est le 1815 à 1818 que commencèrent les premiers essais cie triangula- tion faits pour la carte topograplnque suisse; mais ces travaux, tour à tour abandonnés et repris, ne ftirent poussés avec intelligence et vigueur qu'en 1832, c'est-à-dire quand le générÂDufour en prit la direction. On dut même les recommencer. La point de départ ftit le Cliasseral dans le Jura, sommité où aboutissent les opérations des ingénieurs français. £n 183S seulement, on put s'occuper lu levé topographique. Les Pauoramas sont indiqués dans le cours de l'itinéiaire F. Rigî, Tîtiis, FsuUioni» Eggischhom , Gomergrat, etc. Parmi lescartes particulières, on recommande surtout certaines cartes canto- nales Argovie, Zurich, Saint-Gall, etc. Ce vent qui a quelque rapport avec le sirocco de rJtaJie, et qui produit des effets surprenants sur la végétation des montagnes, souille quelquefois si violemment daos le cantou d'Un, que les bahttaatft éprouvent de la peine à respirer, et que les an- ciennes lois du pays les obligent à éteindre leurs feux. Voir Âltorf et le lac de Luceme. Quoi qu'il en soit, cependant, le climat de la Suisse est en général très-sain, partout oii le sol s'élève à plus de 450 mèt. Les Alpes, le plateau, le Jura, la végétation. « Ses plus hautes cimes sont en tout temps, môme pendant les plus grandes chaleurs de Tété, couvertes, ditÉbel, d'un manteau de neige d'une blancheur éblouissante. Le pasBage de k Gemmi et celui de Kisten, à l'£. Le Jura est le vaste système de montagnes qui s'étend dans la direction du S. Sa plus grande largeur est de 12 lieues; sa dme la plus éimféi le RKukt a 1720 mèt. Strabon le nonmie Joras. Dans la Suisse allemande il est plus connu sous la dénomination de hAetberg montagne de foie , parce que le fer de ses mines a la cou- leur du foie. Huoi, Venstz, de GHARPENTiia, Rendu, Agassiz, Martins,Forbes,Studsr, Dqllfus-Aussbt, Ttndall, il n'est peut-être aucun point deThistoire des glaciers sur laquelle la science fournisse des données certaines ; les opinions et les théories sont presque aussi nombreuses que les observateurs. Dm glaciers en général. Parmi ces cir- conUioces, on distingue surtout les agents atmosphériques, la forme, la position et la slructurc des montagnes. Ils n'arrivent pas toiui an mùmo niveau; les uns. Quant à leur épais- seur, elle parait aussi tres-variable. Hugi l'évalue, en moyenne, à S7 et à 32 mètres pour la partie teraûnale, et k 38 mètres et même 68 mètres pour la partie supérieure. Âgassiz, lorsque plusieurs hautes montagnes se trouvent très-rapprochées; telles la Jungfrau, TEiger, le Mcencb, le Finsteraarbom f le Scbreckbom, dans TOberland bernois; le Gœr- nerhom, le Mont-Rose, la Lyskamm, etc. U arrive ators que non-seulement les sommités, mais même les plateaux et les vallées intermédiaires, se recouvrent de placiers jusqu'à des niveaux où probablement il n'en existerait point si les hautes cimes étaient plus éloignées l'une de i'autrr. De vastes plateaux, qui ont dix, vingt et même trente lieues earrées, ne présentent ainsi qu'une surface contiuue de glaces, du milieu âo laquelle les crêtes et les cimes des j»lus hautes montagnes s'élèvent comme des Iles volcaiii- qu De ce fragment emprunté à Touvrage de M. Agassiz , il résulte que le névé ne peut se transformer en glace qu'à Taide de Peau, soit que cette eau provienne de la fonte de la croûte supérieure ou des pluies. En eûet, la glace qui se forme pendciiii lc6 nuits d'été sur les petits cours d'eau et les creux de la surface d'un glacier, ne ressemble en rien à celle du massif de ce glacier. Tous les glaciers, avant de passer k létat de glace compacte, ont donc été, ajoute encore M. D'après ses calculs, cette ligne, qu'il propose de substituer à celle des neiges étemelles, ne dépasse pas 3290 mètres sur le versant N. On appelle baignoim ceux de ces creux que les eaux n'ont pas percés. Les ffloraîoes, Puâ des phénomènes les plus importants des pla- ciers , sont produites par les éboulements des montagnes qui les dominent. Enfin, elles se rétrécissent de plus en plus vers leur extrémité supérieure et finissent mémo par disparaître entièrement. Agassiz, les habitaiiLs des Alpes ont raison de dire que les glaciers repoussent à leur surface tous les corps étrangers qui tombent dans Ifur intérieur. Trois causes très-diverses, ajouto-t-il, contribuent à produire cet eflet : î'évaporation , la fonte et la trans- formation de l'eau résultant de ia fonte en glace compacte. Quant aux moraines médianes, que de Saussure et HoU'mann attribuent à la tendance qu'auraient les glaciers se presser vers le milieu des vallées , où ils entraînent avec eux les terres et les pierres dont ils sont couverts tome 1 , le savant géologue neuchàtelois pense qu'elles aooct dues oniquement à la rencontre de deux glaciers qui confondent leurs moraines entre elles. Les moraines femtlnafet diffèrent des moraines médianes et laté- rales en ce qu'elles ne reposent jamais sur le glacier même ; ce sont des digues ou des remparts qui se forment en avant du glacier, et que celui-ci pousse incessamment devant lui, en accumulant tous les débris mobiles qu'il rencontre sur son passage. £lles sont toutes tfts- variées. Enfin, dans quelques glaciers, les moraines lal'' i ales et médianes se dispersent à tel point qu'elles ne forment qu uue seule grande nappe de 6 ocs, recouvrant toute la surface de la partie inférieure stnssB. En déplafaiU contiimelit'OK'nt les blocs jiii les composent, elles îfs empêchent de s'élever comme un rempart; et, dans les parties très- escarpées du glacier, on a souvent de la peine à reconnaître les moraines au milieu des aiguilles et des déchirures sans nombre qui, ainsi que nous Tavons dit plus haut, se forment partout où la pente est oonsidéi ;ib1e. Mais elles re- paraissent à mesure que les crevasses se referment et que les aiguil- les tombent et disparaissent. Les gros fragments de rochers qui, par un accident quelconque, se trouvent isolés à la surface d'un glacier, étant de bons conducteurs de la chaleur, commencent par fondre la glace sur leurs bords; puis, leur volume mettant toute la partie qu'ils recouvrent k Tabri de Faction des agents extérieurs, ils s'élè- vent successivement de toute l'épaisseur de la glace qui se dissout autour d'eux par la fonte et l'évaporation, et se trouvent ainsi »ortés Il une hauteur quelquefois assez considérable au-dessus du la. Ju»'liiucs-ijn»vs de ces tables ont 6 met. En général, elles sont situées près des moraines médianes, dans les endroits où le glacier est peu incliné, et dégagées seulemieiiS du côté du S. Ce phénomène s'explique aisément. Les cailloux isolés accélèrent la fonte au lieu de l'empêcher; le gravier, au contraire, protège la glace qu il recouvre contre l'évaporation et la fonte ; les cônes ainsi foiinés par le gravier s'élèvent de plus en plus jusqu'à ce que les petites pierres qui les protègent gUssent le long de leurs flancs de-. Les habitants des Âlpes donnent le nom de kurê du glacier à ces bou- quets d aiguilles de glace qui' affectent souvent les formes les plus variées. LXiX pesanteur, et que ce glissement est favorisé par les eaux au fond de leur lit; d'un autre edté, Scheuchser, M. Ksels, prieur du Saint- Benaid ilfiiiote de phymquê de Gilbert, vol. Or, dans la régùm des glaciers, ces alternances ne se produisant que pédant les mois chauds de Tété, il en résulterait, par conséquent, que le mouvement des glaiiers ne pourrait s opérer ue pendant cette saison, et que l'hiver serait pour les placiers une époque de repos. Dans l'opinion de M. Agassiz, que tous les glaciers dont re. Ainsi les eaux de la Viége étaient : A Li sortie du glucicr. De Reichenau, le Rhin proprement dit les trois Rhins réunis coule à TE. De Schaffhouse à Bâle, il conserve presque ' toujours la môme direction. Se dirigeant d'abord au N. A Brieg 708 mèt. Perle du HhiôM y reparait à peu de distance, et, après pielqur's brusques con- tours, prend définitivement la direction du S. Llaa en roman, t7 Ent ou. Œn prend sa source, au fond de PEn- gadine, dans le canton des Grisons, entre le Julier et le Septimer, à 3137 mètres, forme le lac de Sils, puis ceux de Silva-Plana et de Ssînt-Moritz, arrose TEngadine, quitte le territoire suisse à Pînster- mûnz, passe à Innsbruck et va se jetter dans le Danube à Passau. De tous les pays de TEurope, la Suisse est, après la i' uilande, ce- lui qui possède le plus grand nombre de lacs. Viennent ensuite, dans un groupe secon- ilairey les lacs de Joux, de Lungem, de Lowers, d'Égeri, de Pos- chiiTo, delPfoffikon, de Silva-Plana, de Saint-Morits, de Sils, eto Ou couple en ootre dans les hantes Alpes plus de soixante petits lacs LXZYI INTHOBUGTION. Wcisscnburg Berne » Lostorf Soleure. De 1817, qui fit périr cinquante -huit personnes et quatre cent soiiante-six tètes de bétail dans les cantons d'Uri, du Valais et des Grisons ; De 1827, qui enleva quarante-six maisons des villages de Selkingeû et Biel haut Valais , et coûta la vie à cinquante et une personnes. On raconte divers exemples remarquables d'individus qui ont échappé comme par miracle à des avalanches. Au mois de janvier 1767, une lavange. Âu mois de décembre 1836, une autre avalanche emporta une maison de la vallée d'Ave» où se trouvaient douze enfants, que leurs parents retirèrent tous vivants. Une femme du village de Satnt-Antœnien canton des Grisons lût également retirée d'une maison où elle avait été ensevelie depuis huit jours entiers. On peut aussi prendre la précaution de tirer un coup de pistolet à l'entrée d'un mauvais pas- sage, car le moindre son suffit souvent pour déterminer la chute d'une avalanche prête à s'écrouler. Du reste, les habitants de ces montagnes connaissent au juste les endroits qui offrent tous les ans des dangers sous ce rapport; ainsi il est de la plus grande importance de prendre leurs avis. Quand U pleut ou lorsque le fœhn souffle, elles peuvent avoir lieu à toute heure du jour et de la nuit. Les forêts qui dominent certains villages des Alpes, les préser- vent seules contre les redoutables effets des avalanches. Aussi est- il défendu, sous les peines les plus sévères, d'en abaUre un seul ai'brc. Si ces forôts »Haient détruites par une cause quelcon- que, les habitants des villages qu'elles protègent se verraient contraints d'aller s'établir ailleurs. Enfin, des galeries voûtées et capal l s de résister à un choc violent mettent les voyageurs à Tabri des lavanges dans les passages les plus dangereux de quelques-unes des routes de voitures construites depuis le commencement de ce siècle sur les Alpes, et principalement sur le Splûgen, TOrteler et le Bemardino. Ce sont des espèces de tourbillons impétueux qui font voler dans Tair les neiges nouvellement tombées, les transportent en masses énor- mes semblables à des nuages, couvrent de cette poussière blanche toutes les traces des sentiers, obstruent les passages, ensevelissent ou renversent en un instant les perches élevées de distance en dis- tance pour indiquer aux piétons égarés la direction du chemin. Cha- que année, ces tourmentes si redoutées des chasseurs, des bergers et des guides, coûtent la vie à quelques voyageurs. Ceux qu'elles surprennent dan. Les éboulements de montagnes Bergfaelle, Felsoustûrze, Erd- schlipfe, Bruche, Ribinen, Rttftinen, etc. UXXI des effets plus désastreux encore. Ils ont lieu, le plus souvent, à la suite de tremblements de terre ou de longues pluies. Mais, comme k prouvent leurs noms allemands, on en reconnaît plusieurs espèces, occasionnées par des causes difTérentes. Phénomènes et observations physiques, météorologiques et atmosphériques dans les Alpes. Necker, publié dauâ les Annales de chimie el de phyaiqut février et mars 1839 : « Le soleil, depuis le moraprU du contact de son bord infcrteur avec la crête du Jura jusqu'à la dispaiiiiou totale de sou iiord supérieur, prend eu moyenne 3 miu. « Cette extension progressive du domaine de l'ombre, ainsi que de la mo- notonie et de l'obscurité qui l'accompaLrnpnf , et la dinimutinn croissante des pitrtioiLH encore éclairt'es, sont accompagnées d'une ciioonslance qui s'était fait i-emarquer, quoique moins distinctement, sur les premières montagnes, savoir : une augmentation apparente dans l'éclat, la vivacité et la coloration des parties encore éclairées, produite par le contraste avec la teinta d'un gris blcuiUre , froide, sombre, terne et uniforme de celles qui ont cessé de rètre. Alors les neiges des montagnes éloignées et éclairées ont une couleur d'un jann'' orangé vif, et les rochers de ces montagnes une teinte plutôt d'un or. La partie du ciel sur!. On croit vofr alon un corps étranger à la t«rre. Le ton général de la couleur est devenu aussi froid et aussi rude qu! Mais un troisième état de lumière va succéder, qui ajoute encore à l'intérêt de cette contemplation. Cette bande, c'est l'ombre qui recouvre les réfione les plus élevées de l'atmosphère des contrées situées au loin derrière le Mont-Blanc. On dit encore dans ce sens alpage ou mtivage. Ces alpes sont séparées soit par des palissades, soit par de petits murs, dans tous les endroits où des parois et des arêtes de rocher ne servent pas de limites naturelles. L'étendue de terrain nécessaire I. La plupart des alpes sont divisées en iUtffél; — beger, dans le canton de Berne ; il y en a ordinairement trois, dont le plus élevé n'est pas occupé avant le mois d'août. Le foin que Ton recueille dans les endroits inaccessibles au bétail porte ie nom de wildkeity et ceux qui font cette récolte dangereuse s'appellent wildheuer. Dans les lUioiles inté- rieures, on appelle heerengrœser les alpes qui apjiartiennent à tout le pays. « La valeur des alpes varie beaucoup ; les plus chères sont celles de rEnunenthal, à cause de leur peu d'élévation et de la longueur du temps que le bétail peut y séjourner. Dans quelques contrées, cette vache s'appelle la vache maltresse {kMrkuh ; elle marche la première du troupeau, la téte relevée; elle porte la plus grosse cloche et on la trait la première. « Quelque dociles et obéissants que soient à rorduiaire ces intelK- gents animaux, il arrive cependant que l'anarchie la plus complète désoriJ-anise le troupeau. C'est lorscju'un orage violent et subit le suqirend la nuit au milieu du i âlurage. Aux premiers grondements du tonnerre, les vaches endormies se réveillent, se lèvent, et se di- rigent en nuigissant vers le chalet, conmie pour-y chercher asile et protection. IVÎais si un éclair éblouissant, suivi d'une détonation re- tentissante, les aveugle et les efliraie, elles s'arrêtent, mugissent, et. LXXXVU la queae levée, se mettent à galoper dans U direction du vent Les beifers les poursuivent à demi nus, chantant, les appelant de leurs noms, maugréant et invoquant la Yîeige ; mais tout est inutile. Dans la plupart des cha- leCs on trouve aussi des porcs. Dans la plus grande partie de la Suisse, l'économie alpestre est exercée seulement par des hommes ; dans l'Emmenthal, dans la partie occidentale de TOberland Bernois, dans les alpes limitrophes de Vaud, du bas Valais et dans l'Appenzell, on trouve aussi sur les alpes les fenunes et les familles des vachers. Dans quelques endroits seulement, on trouve des hangars où le bétail se réfugie pendant le mauvais temps et où Ton trait les vaches. Dans les lieux où Ton lait du beurre, la laiterie doit avoir un courant d'air teid ou une source d'eau vive pour empêcher le lait de s'aigrir. LXZXVUI INTRODUCnOlf Lorsqu'on ne peut réunir ces conditions, on a coutume d'établir des caves à proximité, o Uude est la vie de chaletiers. A la mort tle ire d'Allemagne. Toutefois, les empereurs n'exercèrent, pour ainsi dire, qu'un pouvoir purement nominal. £iis«« Reclus dereur d'Alleniagne , voulut transformer la Suisse en cercle de l'empire, et, :»ur le refus de habitanls, il résolut de les réduire par les armes. Ce n'est plus pour la liberté, c'est pour de l'or que ses enfants se battent; les gouvernements vendent eux-mOmes leurs sujets. Ils n appai tiennent qu'à ceux qui les paient, aujourd'hui aux Fran- çais , demain aitt Milanais; ils s'entr' égorgent pour de l'argent Au milieu de ces circonstances, la Réforme, adoptée avec enthousiasme par les uns, repoussée non moins vivement par les autres, fit, selon les eiptessions du temps, un nœud tel, que l'épée seule pouvait le délier. Toute- fois, malgré la dissidence des figlises» les Suisses seraient probablement re- venus 4 leur ancienne concorde, s'ils n'avaient pas prêté ime oreille trop facile aux insinuations d'ambassadeurs étrangers. Les cantons catholiques se laissèrent persuader par le nonce du pape qu'ils devaient soutenir leurs core- ligionnaires des autres pays. Leur sang ne coula point potir leur Digitlzed by Coogle RÉSUMÉ HISTORIQUE xcvu patrie , leurs actions Ti'rîppirtiennpnt donc point à l'histoiff de lotir patrie. Que les étrangers vanlerit les exploits qu iîs ont payés. Mais, tous les cantons aristocratiques et populaires! A peine Vordre eut-il été rétablit qu'une guerre civile éclata entre les catholiques et les protestants. Onze ans ulus tard. Louis XIV envaint la Franche-Comté. A cette nouvelle, la Confédération, effrayée , adopta un plan de déféoae contre la France, et se hâta de conclure la convention dite défen- ftoRolc, qui réglait le cootingent militaire des cantons, des sujets et des alliés. Une paix générale ftit conclue à la diète d'Aaiau, au grand avantage des vainqueurs. Dès lors les cantons catholiques et les cantons protestants eunsnt des droits égaux. « A la paix d'Aarau succéda, dit Henri Zschokke, une période de quatre- vingt-six ans, durant laquelle il n'y eut ni guerre civile, ni guerre étrangère, qui fut marquée ni par le bonheur, ni par le rcpns, ni par la gloire, et qni sérouLi au mdieu des débals et des différends des cantons entre eux , et les f-'ouvernemenls avec leurs sujets.... Pendant ces quatre-vingt-six années, in. Suisse eut à souffrir plus de calamités que dans toutes ses guerres contre f Autriche et la Bourgogne; car, tandis que les épées des Winkelried, des FOntana, desWaldmann, desHidtwetl, desErlaeh, se rouillaient dans leurs fourreaux, la rouille de Tégoîsme et de l'orgueil rongeait aussi les tables sur lesquelles était gravée la loyale alliance des anciens Suisses, et la Confédé- ration se décomposa comme un cadavre en pourriture. Les fils dégénérés couvrirent le cadavre avec les écus et les armoiries de leurs aïeux , aiin que souss. A peu près de dix ans en dix uns se montraient, sur la scène politique, de nouvelies intrigues, de nouvelles conspirations, de nouvelles révoltes, jusqu'à ce que l'édifice ruiné s'éeroula au premier choc que lui imprima la main hostile de la France. » La révolution française de 1789 eut en Suisse un immense retentissement. D'abord Bâle, secourue par les Français, chassa son évêque; les Grisons s'apitèrcnt. L'an- cienne Confédération est dissoute. Tous les Suisses, citadins ou paysans, sont iléclarés égaux en droits et devant la loi. Les montagnards d'Uri , du Nidwalden. Mais, vaincus dans plusieurs rencontres successives, ils capitulèrent et se soumirent. Avec leur résistance finit l ancienne Confédération, qui avait duré 490 ans. A peine la république helvétique fut-elle organisée, que la Suisse devint le théâtre de la guerre entre les Français, les Autrichiens et les Russeç, guerre à laquelle les Confédérés prirent part, soit pour conserver Tordre de choses actuel, soit pour rétablir l'ordre de choses ancien. Après la bataille de Zurich 2. Le peuple suisse demeurait specta- teur imliflérent de ces révolutions successives qui n'avaient pour résultai que d'occasionner des troubles perpétuels. Lorsque, à la suite de la paix d'Amiens, les garnisons françaises quittèrent les villes de la Suisse, lesprit de parti et l'esprit cantonal se réveillèrent avec une nouvelle force. Le Valais forma une république séparée; Uri, SchwjT et linterniMen s'armèrent contre le gouvernement helvétique; Bâle et Schaffhouse suivirent cet Digltlzed by Google RâSUHâ EKTORIQUE. ICIZ exemple: l'Argovie marcha sur Berne. Privé de secours et sans moyen de tiéfeust'. Les diz-neof cantons s'étant constitués confi»mément k l'Acte de média- tion, et le gouTemement helvétique, revenu de Lausanne à Berne, s'étant dissous, IVapoléon retira ses troupes. La cbute de Fempire français entraîna celle de l'Acte de médiation. Les Alliés ne tenant aucun comjite de la déclaration de neutralité faite oar la diète de Zurich. Leur présence ranima les preuniiona du parti arisîôcraLiqut'. So- leure, Fribourg et Luceme l'imitèrent. A Zuricb, la diète annula PActa de médiation, en vertu duquel elle se trouvait assemblée, et posa les bases d'une nouvelle alliance des dii-neuf cantons %9 décembre 1813. Deux années se passèrent dans une agitation et une incertitude continuelles. Zurich, fut sitrnéc, le 7 août 181 r», sous le nuni de Pacte fédéral. La révolution de Juillet 1830 eut des conséquences gmves pour la Suisse. A la première nouvelle d'un danger extérieur, tous les partis oublièrent noUement leurs divisions pas- ,sées pour se rallier dans un but commun à la défense de la patrie. Précis de la ConaUiution fédérale du 12 lepteaUNTe 1649. Bile a pour tel dteorar rindépendanee de k patrie, de in. La Cookdéraiion a seole le droit de fiire la guerre et de condors U paix. Le droit de battre monnaie, k fabrica- tion et la fente de la pondre i csoon, les péages et les postes appurtieDoent 4 la Confédération. La peine de moft SB Bistlère politiqae ïSl abolie. Tout Suisse, âgé de vingt ans révolus, jouissant det droits de citoyen actif dans le cantui'j où il réside, est éligible. Tout citoyea saiaw électeur et laïque ust éligible. Le Conseil des Ctats se compose de qoa- rante-quatre députes. Chaque canton en nomme deux : dans les cantons partagés, chaque demi-£tat en nomme un. Les attributions de TAssemblée fildé- r:tl»v irtient. Les membres des deux Conseils rotent sans instructions spéciales de leurs com- me liants. Il ne peat être choisi pins d'uu membre dans le même canton. Il ne peut être nommé deux ans de suite. Les attributions d a GOOSCil fédéral soal en général art. Ses attributions y comme Cour ciTile, sont : Les différonds entre cantons et enin 1â Confédération et un canton, s'ils ne tou- chent pas au droit public; les différends entre la Confédératiott et des corporations ou particuliers, etc. La Constitution fédérale oeut être révi- sée en tout temps. Les derniers budgets de la Confédération suisse ont été ainsi réglés: Dépenses. Les chiflk-es suivants en fournissent un compte caractéristique : COnSBU. WtOÈAàL, Hûûoraires du président 10000. » En 1662 Vacations et indemnités de frais de voyage auicom- f missions 4983. I Les Tseatious sont { aytes iiar les gouvernements En lAfit J cantonaux. Diaprés le dernier recensement. Tannée fédérale comprend: Année d'élite AusKug 82280 hommei. Réserve 42781 Landwehr 62260 — 187 331 hommes. Conlingent obligatoire : élite 69 569 bommes. «f Sous le rapport des sciences et des arts, écrivait M. Picot, en 1819, la Suisse n'est pas moins distinguée que sous le rapport mili- taire ; car, sans parler du foyer de comiaissances qui s'est conservé dans ses nombreux couvents, et en particulier dans celui de Saint- Gall. » Depuis Tépoque où M. Sur ce chilire les é rari{j:ers boni au nombre de 254. La Suisse possède trois universités Hàle. Digitized by Google SOGlArâS SAVANTES. C'est parmi ces enlànts abandonnés à Tignorance que se recrutent plus tard les mal- faiteurs. Nous les indiquerons dans les cb:ipitres de ruiiiéraire, consacrés aux villes où elles ont leur siège principal. Les journaux sont très- nombreux, il en existe plus de deux cents : cont cinquanto-ciuq en allemand qu. Femile fédérale de la Suisse, qui parait h Berne, est le journal officiel. Elle publie les lois, les projets de loi et les actes des autorités fédérales. Ces fêtes, dont les journaux indiquent la date longtemps à l'avance, intéresseront tous les étrangers. Elles ollVt nt un caractère élevé et profondément national. Les Suisses ne sont pas sans défauts; ils en Digitized by Google ex INTRODUCnONi £TG. Mais ils ont aussi de belles et solides qualités, ils croieut enror»', et ils s'en enurfrueillissent. Ce n'est pas un peuple à dédaigner que le peuple chez lequel do grandes fêtes nationales sont inaugurées par des discours sem- blables à celui qui a été prononcé à Berne, au tir fédéral de 1857, et qui contenait le passage suivant : Voyes nos Alpes majestueuses t depuis des siècles, leurs cimes yénérables s'élèvent vers la voûte des deux. Pourquoi T Parce que le fondement sur lequel elles reposent a été établi pour des mil- liers d'années par le grand arcbitecte du monde. La force de noire peuple doit de même reposer sur des fondements inébranlables, si nous ne voulons pas qu'elle soit anéantie ou brisée par le tourbillon des temps. Un peuple ro- buste de corps et d'esprit peut seul demeurer un peuple libre. Le fondement de la force du peuple, c'est la vertu. Ouï , chers confédérés, de même que Tenfant a besoin d'être bien soigné et bien nourri, de même la force de notre peuple exige non-seulement des soins, mais encore une nourriture saine. Combien de forces une jeunesse dissipée n'eâlève-t'eUe pas à la patrie, combien de vigueur perdue par Tabos des plaisirs et l'intempérance! Alors s'accomplira aussi pour nous cette promesse : Dieu exauce un peuple Juste. Digitized by Google ERRATA £T ADDENDA. Lig, lira de Llsrz. » «a 3 pages 75, 76 9% «. Un chemin de fer a été ouvert en 1865 de Zurich à BQlach et à Dielsdorf. Hôtel chalet des Voirons. Foei, qui en prend la direetlon, à Beige. Le w 10 Je V Alpine Journal, publié en juia 1865, contient deux intéressants arti- cles, le premier de V. L Itinéraire de la Suisse a été imprimé de manière à pouvoir se diviser en deux parties parfaitement distinctes ; la première com- prend : Genève et son lac, le Mont-Blanc, le Valais, lo Mont-Rose et le Sîmplon. Elle a 500 pages avec Fintroductlon. La seconde, com- posée de 488 pages, contient Berne, l'Oberland Bernois, Luceme la Suisse du nord, Claris, les Grisons, et les lacs italiens. Digitized by Google Digitized by Google hininairf. Tni«t «o tS b. On commence à apercevoir Sens lorsqu'on laisse à dr. Sninf Vnrtin- lu-T rîre, dont Tégiise couronne un escarpement de craie. La Roche ; la station, d'où part, sur la dr. Ce canal, destiné à réu- nir la Seine et le Rhône par la Saône, a son autre embouchure à Saint-Jean- de-Lôsne dans la Saône. On trayerse VXr- maneon. Tonnerre luiffpt : tous les Irains s'y airèleut , V. Plus loin, on remarque è g. Blaisy-BoM, et Blaùy-BmU, sont situés , l'un , à l'entrée , l'autre , au-dessus du souterrain de ce nom. Le chflteau, dont on aperçoit les derniers restes sur la montagne, est fort an- cien. Des fiunilles de paysans habitent ses ruines pittoresques. Une tranchée , longue de 650 m. Ce tunnel a une! De l une de ses extrémités, ou aperçoit à l'autre extrémité un petit point blan- chfttre. Sa largeur est de 8 mèt. Au sortir d'une tranchée. On franchit alors la combe f! De grands et beaux paysages se dérou- leraient incessamment aux regards des voyageurs jdacés à droite, si, de distanee en «listance. L'Ouche et le canal serpentent au milieu de magnifiques prairies, et. Au viaduc de la combe Fouchères, qui a 18 met. On traverse un autre tunnel. Kntre deux autres tranchées, on découvre un insUnt, à dr. On trayerse encore une tranchée profonde do 10 mèt. Voir pour la description détaillée du Dijon Vïttnrrnirf fjévrrni de lu France vol. Digitized by Google 6 DE PARIS A GëNÈV£. Plus loin on aperçoit Voane, v. Un passe ensuite au milieu de Saint- Albain 783 hab. C'est la maison où je suis né. Nous signalerons en outre aux tou- ristes ui s'arrêteraient k Màcon les derniers débris de Pancienne cathé- drale de Saint- Vincent n. La promenade la plus agréable de BflAcoii est sou beau quai, bâti de à 1837. On y découvre de jolis points de fue. DE «ACON A GENÊ¥£. Une seule chapelle, celle de Saint-Crépin et Sainl-Crépi- nien y a cooserfé ses anciens titraiix. Les ooiaeries de Tabside 68 stallea sont da xvr s. On construit à l'ourg, outn? Cette statue passe atee raison pour un des cbefiHi'unine de David d'Angers. Bichat est repré- senté debout , étudiant sur un enfant le mouvement de la Tic et ayant à ses pieds un cadavre 'disséqué. Pour y aller il faut pren- dre la route tie Ponl-d Ain et passer devant Vhôpttal. Philippe il, duc do Savoie, sétant cassé un bras à la chasse, en i4S0, la duchesse Marguerite, son épouse. Il guérit, mais elle ne put pas accomplir sou vœu, car elle mourut trois ans après. Ce fut la femme de son 8bi , Margne- rite d'Autriche, qui acquitta la dette qu'elle avait ainsi contractée envers Dieu. Les travaux , commencés en 151 1, furent achevés en i. Elle n'eut pas la satisfaction do voir son œuvre achevée; mais, avant de mourir, elle avait conUé la garde et l'entretien de sdn église il des moines Augtistins de la congrégation de Lom- hardie, lui liabitèrent le couTentToi- sin de I. MjG à IGÔD ,et qtii eurent pour successeurs en 1 160 des Aiiguslins r-éformés. Ces derniers s empressèrenl de faire dans Téglise d'importantes réparations devenues urgentes en 1567 , lors du siège, on avait enlevé sur la couverture 5676 livres de plomb. Ils restèrent dans leur couvent jus- qu'en 1790. Un décret de l'Assemblée constituante avait classé Téglise de n ro a panniles monuments nationaux à conserver aux frais de l'Ëtat. H dégradations regrettables y furent commises, i-'lus tard elle devint on magasin à fourrage , et le cou- vent tat transfoimié en une caserne , puis en une maison de détention. Elle n a été rendue au culte qu'en 18l'i. Depuis des travaux considéra- bles de consolidation et de restiiuralion ont été exériité-? Dujtas- quier, architecte de Lyon« Ainsi la façade occidentale a été presque en- tièrement refaite les sculptures des galeries nouvelles sont de M. Digitized by Google 10 DE PARIS A GENÈVE. Dupascjiiier, firent découvrir la crypte luncbre où étaient déposés les cercueils de Mar- guerite de Bourbon, de Philibert le Beau et de Marguerite d'Autriche, sous le pavage môme du chœur qui sup- portait les trois m. Los trois cercueils, revêtus de pioiiib, reintsau iit sur des chevalets en fer. Deux autres caveaux, correspftijilaiit aux «mausolées places dans le chœur, lureul également ou- verts; maijk ils étaient vides. Les Halles du chœur, en bois de chêne,. L'autel, moderne, a été sculpté en marbre blanc de Garnira par deui marbriers de Lyon, MM. Jamey et He ma rd, d'après les dessins de M. Comme les deux antres, il est surcliargé d'or- nemeuls, mais la perfection de la sculpture fait oublier ce manque de goûL 11 présente trois fkoes. On y remarque sur ime corniche la de- vise »h' la princesse : Fortune , in- fortune , fart une, souvent répétée dans légiiae. Marguerite d Autriche y est représentée, comme son époux, vivante et morte. L'As- somption de la Vierge remplit l'ou- verture du mflieu. Les deux angles de la chapelle, du cété de l'autel, sont décorés de deux prandes figures d alljAtre justement estimées : à p. Les vitraux de l'église de Brou ne sont pas moins admirables que ses sculptures. Ils se distinguent par la Ixîauté des couleurs, par la pureté et la largeur du dessin, et par les sujets qu'ils représentent'. Les plus beaux sont ceux de la chapelle de Garrevod, de la chapelle de Marguerite d'Au- tnclie, du chœur et de la ch;ipeUede Notre-Dame des SciU-Doideurs. Kn quittant la station de Bourg, on aperçoit à g. On se rap- proche du Revermont, au pied du- quel la Heyssouze prend sa source, et bientôt on en longe la base après avoir traversé le Surand, qui va se jeter dans l'Ain à 3 kibm. Il doit son nom à un ancien pont remplacé par un pont suspendu de deui aichee. On y nan- chit l'Ain sur unbeau pont en pierre de Six arches. Amhrotiay, village situé au pied du 4ura, à plusa'on ku. Mdr »ii«t Bapaaqnier ont publié une monographie in-fol. Il est fort ancien. Son aocten château fort, appelé Cornil- lon, a t-if tléuiMli sur Tordre do Henri IV. Sami-Hambert se distingue dans le dép:irt. Ou laisse à g. Pour passer de la vallée do TAlba- rinc. Les deux mumicrs se déversent dans l'Albarine , le troisième donne naissance au Su- rand. Près du moulin tlesTuffihes ou Tou- i irrrs, une source abondante jaillit d un rocher, et forme de jolies pe- tites chutes. Il n'a conservé que des ruines insijmifiantps de son vieux rh. Artemart ost un hameau dépendant de la cijmniune voisine d'Ameyzieu; les touristes derront s'y arrêter, s'ils veulent aller visiter la cascade de Cerveyrieu ou faire rascension du r. La Cascade de Cerveyrieu d kil. Une très» bonne route de voitures conduit en 2 b. A Tborir zon se montrent les montagnes du Daujiliiné et glaciers de la Savoie, 111 kti. Culoz, commune de 1453 bal. On laisse h g. Un pont suspendu de deux arches réunit les deux Seyssel. C'est à Seyssel que le Rhône com- mence à devenir navigable. On y construit chaque année un certain nombre de bateaux et de radeaux. De Culoz à Seyssel, le chemin de fer a nécesatté la construction de plusieurs chaussées destinées à le mettre à Pabrt des inondations du Rhône, dont il rétrécit quelquefois le lit trop ùtondu. De nom- breux et dithciles travaux d'art ont dû y être entrepris pour y ouvrir un chemin aux locomotives. Avant de passer de- vant Tembouchure des Uases, on re- marque sur la rivedr. Une tranchée lui succMe. Les dépots de cotte rnscnde ont produit un cone pierreux et puli. Mais déjà on entre husiiùt à la vue. Les tunnels de Genissiat et de Para- dis , qui sont trôs-rapprochés l'un de Tautre, ont, le premier. Bellegarde biiffei à la -'nre : — hôt : de! C'est dans sa gare qu'a lieu la visite de la douane. Les touristes ne devront pas man- quer de s'arrêter à Bellegarde 3 ou 4 h. « Après avoir IVanchi le passage étroit de TÊcluse, entre l'extrémité du Morîf fora et le Vnaclie , le Hbône, dit de Saussure, tiuii rie autour du pied de la montagne de C. Tontes ces matières, peu cohé- rentes entre elles, se laissent creuser par le Hhôue, qui , au lieu de s'étendre en largeur, se rétrécit et s'enfonce considéfabtement. Ce même fleuve qui, auprès de Genève, a une largeur moyenne de 113 pieds, n'a , sons le pont de Grezin. « On croirait que ces rochers, qui paraissent durs sons le marteau, au- raient dû mettre un obstacle aux éro- sions du Rhône et l'empêcher de s'en- foncer davantage; mats, au contiaire, il a pénétré dans ces roches beauooup plus avant que dans les terres : il les a même creusées au point de se ca- cher et de disparaître complètement. C'est cequ'on appelle la Perte du Rhône. »» En effet, lorsque les eaux sont hautes, le canal souterrain ne suffisant plus, elles coulent auHlesius aussi bien qu'au- dessous, et, pour nous servir des propres expressions de M. Du reste, des travaux récents en ont complètement changé l'aspect, qui varie incessamment se- lon la hauteur des eaux. Toutefois, le lit du RhAne offre en tout temps un spectacle curieux. Pour le bien voir, on ne doit pas se contenter d'y promener ses regards du haut du pont, il faut y descendre, quand les eaui ne sont pas trop hautes, car alors elles le remplissent entièrement. On n'a i»as atieinl l'é- tage intéressant découvert par le lit du Hhône et contenant un grand nom- hre de pétrifications fossiles. Sii puits, dont le plus profond a 210 mèt. Le chemin de fer. Le terrain naiurel est à 416 mèt. Ua rocher forme la pile, et on autre rocher sert en partie de ta- blier; qoelqnes bois mal joints ren- dent le passage plus facile. Au aoi ur de la tranchée qui suit le tunnel du Credo, on aperçoit à dr, le RhAne dominé par le 'Viiacbe; ig. Le fort de l'Écluse 423 met. « Echancnira droite et profonde , dit de SaussurOi creusée par la nature entre les mon- tagnes de V'uache et l'extrémité du Jura, ainsi appelée parce quelle est h seule issue qui permette au Rhdne de sortir du sein de nos montagnes. II paraît pourtant probable que ce pa? » Quand on a dépassé le fort de TEcluse, on traverse deux petits tun- nels taillés dans le roc; le premier a 8omet. La vue, toujours iiornée à g. Ge- nève que dcnntnent dégà quelques srissE. On s'éloignr d»» l. La route de poste le traverse. Du tunnel du Credo à Col- longes, le chemin de fer s'est abaissé de 50 met. Au sortir d'une tranchée cail- louteuse , on découvre , au-dessus du Petit-Salève, la chaîne du Buet. Un peu au-dessous la rive g. Au delà de Pmtgny , qu'on laisse à g. » on traverse la rivière l'Anne. ChatiCfff appartenant au canton de Genève, et situé sur la rive g. Le chemin de fer continue à re- monter la rire dr. Les Salèves, les Alpes et les Voirons se cachent aussi par moments derrière les coteaux de la rive g. Entre ChalUx rive dr. Dlgitlzed by Google 18 DE LYON Qiian'î le temps est clair, l'atten- tion est attirée sur la lir. DE LYON k ftENtVL lee kil. SO Ci 2« cl. Maintenant laUgne de Lyon à Genève est reliée dans la gare de Perraehe aux chemins de Puis t Lyon, de Lyon à la Médite r- ran ''e, de Lyon à Grenoble, de Lyon à SaiQt-£Uenne et au Puy, etc. Quand on a contourné la Gujlbtière et les Brotteaux, avant de rejoindre la gare. Le fleuve franchi, le chemin de fer remonte la rive dr. Les regards sont attirés sur la dr. Au delà de Sajnt! Kn efTet, elle ne met que dix-huit à vingt iieures pour descendre des glaciers de la vallée de Cbamonix, ou elle prend ta eonre«« inaqnlh Genève. En outre, elle a une vitesse moyenne de l mèt. On ne lait en quelque sorte que s y plonger, car on ne pourrait pas y rester ptiw dedeuxmtnntea. Place du nel-Air; de 7 heures du malin à 8 heures du soir; le dimanche les bareanx sont fennés à 2 heures. PlaCC dU Bel- Air, deiTière la Poste. Pour In France et pour la Suisse, gare commune ii l'extré- mttu supérieure de la rue du MOntoBlanc. Omnibus américain, ouvert en 1ii6i. Section : Genève, Carouge. A Genève, place Neuve-, à Curouge, place du Rondeau. Uëj aris tous les quarts d'heure : fo o. Prix : soc Station, Petite-Cor- raterie. Station, coure de Rive. VniTfRrs PF PI U-F. Stationnant sur le quai du Rhône, les places NeoTeetdu Bel-Air, sont tenues de nureber aux prixflxés par le tarif suivtat; chaque heure 3 fr. Cha ue quart d'heure en sas. Mont-nîanc, — Église évangeltque. Garin; D«Iay, excellent bouquiniste; Des- rogi. Cette rue {hôtel rîctoria à g. Le pont du Mont-Blans, et le pont des Bergues, divisé en deux par- ties par rile de J. Le IS avril 1798, Genève rat oocnpée par les Français. A partir du sanctuaire, l'axe se hnsu el sp dirige du côté méridional. Trois tours s élè- vent au centre et aui extrémités des transsepts. La plus haute a 38 mèt. Mais, ipie plus récente. Ou voit derrière l'église de Saint- Gervait le modeste tombeau des dix-. Enfin, le 4 octobre 1857, a eu lieu l'inauguration d'une nouvelle église c«thoU« iie, construite par M. Cette église, dédiée à Notre-Dame, n'est pas encore terminée; il lui manque un clocher. Elle a été bfttie dans le style gothique. L'intérieur offre un a. Il se compose d'une uef et de deux bas côtés qui se continuent autour du sanctuaire et se termine par trois chapelles absidales, dont la prineipale, consarréf» h la Vierge iniinarult-e, renferme une belle. Une fontainft monumentale en gra- nit les liguies et les reliefs sont en bronze a été érigée en 1857 d'après les plans d'un sculpteur de Munich, nommé Jean Leeb, ii l'extrémité O. Cette tentative échoua et ne fui plus renouvelée. Deux cents Savoyards y périrent Du côté des Genevois, il y ': ssrdp dos écvde? Li rue du STnnt-BUrnc , qui s'ouvre, comme nous Tavons déjà dit, eu face de la gare, alioulit au Pont du jronMKanc, inauguré le 31 décembre 1862. Ce pont, tong le 2 GO met. Les montagnes qui attirent prin- M Digitized by Google 30 GENÈVE KT SES ENVIRONS. De cette juiie terrasse, située au midi , planté de. On distingue dans ce bassin : à dr. La Treille touche pour ainsi dire à Thùtel de ville et à l'arsenal , voisins de la cathédrale et de la bibliothèque. Il forme un quartier nouvertu. De la l'iaee Saint-Maurice, ou cours Saint-Antoine, on redescend au cours de Rive et sur les quais du Lac ou des Eaux-Vives, à la jonction desquels s'élève TEnlrepdf du etmmereê ou le pofi franc. Pregny, le CAdleou de Toununy et Chambésy ; plus haut, UPêtU-Soceon- îiei et le Grand- Snrrnnnrx. Parmi les Ikl'IIcs prupriétf'? Bartholony , Rothschild la villa de ce nom est vi- Digitized by Google 3â 0£NËV£ £T S£S £NVIBONS. Depuis IS16» il fait partie da à 3 h. On peut aller à pied jusqu'à 1 h. Jadis avant d'entrer au châteaa on ieman iiait une petite cbapdle avec cette inscription : D«o trtxit Voltaire. L'Angleterre a des églises bAties à saint Paul, la France à sainte Geneviève, mais pas une ft Dieu. Une nou- velle église a été bâtie en 182â à peu de disLaoce. Les réformés ont un tem- ple à Textrémité dn bourg. Jusqu'en 1845 on avait conservé dans le château de Feraey, peu in- téressant par lui-môme. La cham- bre à eoacher a même été changée. Ces deux pièces j sumi. Dans le parc, un ormeau planté par Voltaire est protégé au moyen d une barrière contre la curio- sité «lesUuctive des visiteurs. Voltaire nous a laissé la descrip- tion suivante de sa retraite chérie : 0 MlMtt rAifaUpp»! On compte 30 min. «i On aime, dit de SausMire. L'ascension trt' «; rr»rommand min. On peut des- cendre dans la plaine par la Grande- Gorge, espèce d'entonnoir où plu- sieurs accidents déplorables ont eu lieu, l. Aussi des troncs y sont placés pour recevoir la cotisation des promeneurs. On descend en 1 h. Rousseau fut mis en petunon chei le ministre Lambercier, « pour y ap- prendre avec le lalm tout le menu fatras dont on i'accompagne sous la nom d'étiiicaHon. La campagne était pour moi si nouvelle, que je ne pouvais me lasser d'en jouir. Je pris pour elle un goût si vif, qu'il n'a jamais pu s'éteindre. Rous- seau n'existe plus. Les vignes de Bos- sey, c ui appartiennent à l'hôpital de Genève, produisent un vin estimé. Si l'on continue de suivre la crête du grand Salève, on ne tarde i»as à descendre dans une petite gorge qui la traverse. Au fond de cette gorge se trouve à 1179 mèt. De là jusqu'au Piton 1 h. Deluc, ks flancs de la ni. Hitnguo cessent d'Ôtre nus et escarpés ils sont couverts de bois el de verdure, el 1 ou n'aperçoit que de loin en loin des bancs de rochers. Le Pi- Ion, ouïes Pitons, car on en distiu gue deux, sont h 1379 et 1344 met. On y découvre en effet le Mont- Blanc avec toutes ses Aiguilles , le Buet, le Grenier, la Pointe-du-Roî , le Vambîon, IfS Voirons, le MtMe. On peut, du grand Pilon, gagner Genève eu 3 h. BeauwwtU, à 759 mèt; — min. Arduimp , à 538 mèt. Le Creujc de lirifauty ouverture 15 mèt. Une journée iller et retour. On compte jasqa'auz hôtels : de Genève, par la Berlue, 4 h. Paccot, hôtel des AUo- Lroges ; à Dons, chez M. Boccard, au- bergiste ; k la Bergue, diez M. Lee personnes qui tics'rent sé- journer aux hAtels des Voirons doitenl écrire franco à M. Elle se termine par une créle étroite, d'où l'on dé- couvre un panorama magnifique. Le plus beau point de vue est celui qu'of- fre une aommité teolée 1413 mèt , à l'extrémité la plus méridionale de la mnntngDc, au dessus du chalet du PraJaire. Du som- met, appelé le Calvaire 1486 met. Le prix de la pension est du h fr. » On peut aller en 10 à 15 min. On peut aussi redescendre à iiocge, soit du Calvaire, soit du Pra- laire et revenir à la Bergue par Bonne. Au delà, la route, inclinant de plus en plus au Dlgltized by Coogle 38 OBNËVB £T SES BNYIRONS. Chnrannes de Boqîs, on laisse à dr. Bogis à 4 kil. Il se compose de sii hameaux : Arrare, le Château, Plan, Pied-de-la-Montagne, Saint-Gix et Villard. Sa population totale se monte à l. Lu beau salon, où se donnent des bals et des concerts, réunit ums les soirs les jpensiouiiaires qui piéfèient lee pliian de la so- ciéic iiiix charmes de la solitiide. Ou 39 peut aUar sins fatigue soit à La base orientale du Mussy, à 10 min. Ar- bèrey puis à 30 min. Curchod, père de Mme Nec- ker. U n'est qu'à 6 kd. Ne oraint-on pas de monter un peiî , on suit la routo de Gexjusqri'fi '20 inin. ApartirdeGei, larouk- monte con- stainment jusqu'à U kil. La ûôle ou la Dôkiz, l'utic «les principales sommités du Juia, siiutjc entre le NoirmontetleChatel cantou de Vaud , est élevée de 1308 met. On voit auprès d'elle un autre m niicule situé plus au nord. Ce monucule :»e nomme la Vouarnej il n'est séparé de U Dôle que par une ietlte gorge. « La Dôle, vue de près, parait une vraie montagne qui s élève de 170 à 200 mèt. Elle a une ressemblance ftnppante avec le grand Salève. Elle est, comme lui, composée de grandes assises d'un roc calcaire blanchâtre ; ces bniics parni«? « Le sommet de ta Ddie. On en déconvr une étendue de pris de cent Iteues, depuis le Dauphioé jusqu'au Saint- Golhard. La conibuie de la terre et la perspec- tive concourent à déprimer les mon- tagnes éloignées, et, comme elles diminuent réellement de hauteur aux deux extrémités de la chaîne, on voit les hautes sommités des Alpes s'abais- ser sensiblement à dr. Deux cbemins principaux ccDdn- sent de Divoone à l b. Alt drià de Bonmoat on entre dans les vastes fnèts, d'abord d'essenees Vtriéee, puis de sapins, qui tapissent les flancs du Jura. Les chemins qm en parient sur la g. On ne tarde pas à rejoindre la route de Gingin?. Le silence est pro- fond. Enfin on dois def i» à g. Sentier de piétons du chalet au foninet. Ou suit ia route de Paris par Saint- Ce rgues jusqu'à 1 h. Tré- lex 512 mèt. En la quittant, on prend à g. On ne tarde pas à apercevoir le lac du Bourget et le Ch4teau de ChâtU- lon, où naquit le pape CélestinlV. Pour la lîi scrlption déliiilléc 1 i i tte route, d'Aix,de Ctiambery et de leurs en- virons, V. Joanna lac, au N. ChâliUon est un petit village situé au-dessous de son château, à l'extrémité N. On voit le lac se iléveloppcr peu à peu au S. L'abbaye de Hautecombe, et, plus loin, le cliAleau de Bordeau, dominé par la Deut du Chat, atti- rent surtout l'attention. Tous les matériaux ex- traits dufti. Des rochers énormes en forment les fondements. Saint-InnoenU, aittté à 45 min. S'éloignant du lac pour traverser une plaine d'une admitaMe fertilité, le chemin de fer franchit le lit duSierroz, laisse à dr. Sou cli- iDSt eft «i doux que le figuier, le jiqiiliier y prospèrent en pleine terre. Tl c; une portion d'un tem- ple ioniqtw de Diane ou de Vénus, que l'on peut visiter à quelqiu's pas de l'arc de Canij'. Tiogénlear François, inspecteur technique des eaux miné- rales de France I a déjà coûté plus d'un millioD. Elles sortent de terre à cent pas environ de distance, an haut et à l'est de la villf. Elles fournissent 63 624 hectol. La galerie de cavtaye de la source de Sabit-Paul, vlsiUe de 8 h. Kn effet, ct-Ue galerie, com- mencée eu avril I8ô5 sous la di- rection de H. François et la surreil- lance de M. Jacki, a 1 mét. La pro- fondeur de la souree est de 7 à 8 mèc. Une rampe de 49 marches cond it hors de ces cavernes p. It est même des personnes qui ne suivent qnc la in '«lic:ttion rxtpme. Leseauid'AIx, excitantes du système nerveux cl de la cin ula- tinn, toniques cl rcconstitunntes. On les recommande ponr les affections rhumatismales, lympha- tiques et scrofuiPM'îrs. Ses flancs, taillés à pie sur les eaux, sent couverts de chAtaigniers dipnes châtaigniers de la Sicile. A faut descendre par le moulin au fond du ravin ; —. On peut faire aussi de charmantes excursions sur la route des Bauges, dans la vallée du Sierros, à rentrée de Dlgltlzed by Google laoun 4J LE UkC du BOUaCET. Ba sortant d'Aix par la roate de OenéTe,.